Les (tonnes) INFOS du jeudi 19 février 2004

Sur cette page les infos du 11 mars 2004 !!

(à la demande de son auteur toute info peut être retirée immédiatement du site ; merci à STEPHANE de PMP)

09.02.2004 Jeudi sera placée sous le signe du secteur public. Le ministère des Transports réunira pour la première fois le groupe d'experts chargé de faire des propositions sur la "continuité du service public" et le présentera dans la foulée.
Ces experts devront "discuter pendant deux ou trois mois avec les syndicats pour établir un niveau de service compatible avec l'exercice du droit de grève" dans les entreprises de transport, avait expliqué en janvier le ministre Gilles de Robien, qui entend légiférer.
Cette présentation interviendra une semaine après l'organisation à Lyon par le PDG de la SNCF Louis Gallois d'un premier débat national sur un projet de charte du service public. A cette occasion, des cheminots hostiles à toute remise en cause du droit de grève avaient manifesté.

 

09.02.2004 Chef de gare....

Le petit Charles-Henry a reçu pour son anniversaire un train électrique...
Le voila, l'installant dans le salon ou sa mère, Marie-Charlotte,
effeuille le dernier Gala.
Charles-Henry, joue donc au chef de gare et annonce:
Tarascon, 5 minutes d'arrêt, Tarascon tous des cons !
Marie-Charlotte : "Voyons Charles-Henry, qu'est-ce que vous dites là, si
vous continuez, c'est direct dans votre chambre !"
Charles-Henry n'y prête pas attention et continue :
Marseille : 3 minutes d'arrêt, Marseille à poil les vieilles !
Marie-Charlotte le reprend à nouveau: "Charles-Henry, je vous aurai prévenu!"
Imperturbable, Charles-Henry poursuit :
Loguenole, 1 minute d'arrêt, Loguenole rien que des tafioles
Là, Marie-Charlotte n'y tient plus, et comme promis punit le petit
Charles-Henry :"plus de train électrique jusqu'à nouvel ordre, et dans
votre chambre sans discuter!!"
Quelques heures plus tard, Marie-Charlotte prise de remords, se disant
qu'après tout Charles-Henry est encore jeune et qu'il répète bêtement ce
qu'il a entendu à l'école sans vraiment comprendre ce qu'il dit, se décide
à le laisser redescendre et reprendre son jeu.
Charles-Henry ne se fait pas prier et reprend avec une joie non dissimulée
son rôle de chef de gare et annonce :
Annemasse : 3 heures de retard à cause de l'autre connasse...

 

 

04.02.2004

SNCF. Le 36 35 ne répond pas... encore
Pour obtenir des informations à la SNCF, sur le trafic et les horaires, les bagages et vélos accompagnés ou pas, les réservations voyageurs ou train-auto, il existe actuellement plusieurs numéros, quinze en tout, qui vont bientôt disparaître au profit d'un seul, le 36 35.
Le service devait être mis en place dans le courant du mois de janvier mais, selon le propre répondeur du 36 35, il ne fonctionnera qu'à partir du 15 février. Trente mots clés sont prévus pour diriger le voyageur, qui sera invité, par la même voix que précédemment mais sur une musique nouvelle, à faire son choix " par reconnaissance vocale ", c'est-à-dire en formulant sa demande à voix haute. Le tarif sera unique, à 34 centimes d'euro la minute, contrairement aux tarifs antérieurs qui étaient modulés de 11 à 34 centimes. Cependant, pendant les " périodes perturbées " - entendez : les grèves - , le prix sera ramené à 11 centimes d'euro.
Mais il n'y a pas que le numéro de téléphone qui changera à la SNCF en 2004. La pression de la concurrence aérienne oblige l'entreprise à se relooker. Gares et trajets devraient être plus agréables aux voyageurs. Trains non fumeurs avec le TGV Atlantique (qui rejoint le Thalys et l'Eurostar), quais réservés aux TGV, voitures rénovées, fidélisation accrue..., autant de pistes sur lesquelles travaille la SNCF. Dans de nombreuses gares, des composteurs, " résistants et sécurisés " (4 200 en tout), seront installés entre avril et octobre 2004. Tout en rondeur, plus petits que les actuels, gris et jaune et non plus orange, ils seront aussi plus pratiques car on y introduira son billet dans n'importe quel sens. Le compostage du nom de la gare, de la date et de l'heure y seront aussi plus lisibles.
De nouveaux automates, accessibles aux personnes à mobilité réduite, feront aussi leur apparition en mai prochain. Ils permettront au voyageur d'acheter les divers titres de transport, de les changer ou de les retirer après commande sur Internet. Dans les trains, il est prévu d'équiper progressivement les contrôleurs de PC de poche, permettant ainsi le suivi de la vente de billets dans le train et facilitant le contrôle des billets comme l'accès à des informations horaires. Des essais devraient être faits, dès juin prochain, en Île-de-France. La lutte contre la fraude reste en effet une priorité de la SNCF, qui estime son manque à gagner à 201 millions d'euros l'an passé, 183 l'année précédente, l'équivalent de 500 escaliers mécaniques ou de la rénovation de la totalité de la flotte TGV.

04.02.2004 SNCF/RFF : LA REFORME N'A PAS ENRAYE LA MONTEE DE LA DETTE
La réforme ferroviaire de 1997, qui avait confié à la SNCF l'exploitation des services de transport et au Réseau Ferré de France la gestion de l'infrastructure ferroviaire, ne s'est pas accompagnée d'une diminution des concours publics au système ferroviaire, constate la Cour des comptes.
Si la SNCF n'affiche plus de pertes annuelles considérables, l'excédent brut d'exploitation constaté en 2002 demeure inférieur de 30% à celui de 1997, souligne-t-elle. "De même les charges fixes qui atteignent un niveau voisin du chiffre d'affaires sont relativement élevées et le taux de rentabilité financière est très bas", poursuit le rapport.
Le transfert du financement des infrastructures ferroviaires à RFF a été l'occasion de définir des règles de financement plus strictes, reconnaît la Cour des comptes.
Mais la charge pour RFF reste considérable et la dette propre de cet établissement poursuit sa croissance, souligne le rapport.
"Dans ces conditions, l'endettement global du système ferroviaire va continuer à s'accroître", insistent les magistrats de la rue Cambon.

 

03.02.2004 Il y a 65 ans, l'évacuation dans les Landes
Le voyage du souvenir
Le voyage du souvenir partira de la gare de Saint-Louis en août prochain.
Le même itinéraire parcouru par le train de l'exode, emmenant les réfugiés haut-rhinois dans le Sud-Ouest, en septembre 1939, sera emprunté, en août 2004..
Pour ce voyage, la SNCF propose de mettre à disposition un train spécial de 540 places. Le départ, tôt le matin du vendredi 20 août, se fera de la gare de St-Louis. Arrivée dans l'après-midi à Morcenx, accueil par l'association landaise des Amis du Haut-Rhin, puis dispersion, à bord de cars, dans les différents villages.
Samedi 21 août, journée libre dans les familles d'accueil. Dimanche 22 août, commémoration du 65e anniversaire à Mont-de-Marsan, suivie d'un repas en commun.
Lundi 23 août, voyage retour. Arrivée en soirée en Alsace. Coût approximatif : 160 €, toutes prestations comprises. Les personnes se déplaçant par leurs propres moyens verseront 40 € de participation.
Renseignements complémentaires auprès de Bernard Legendre, président de l'association, tél. 03 89 40 78 09.

02.02.2004 Le billet traditionnel en voie d'extinction à la SNCF

Dissponible avec les formules Prem's et Dernière minute depuis avril 2003, le billet imprimable de la SNCF devrait se généraliser en 2004.

Les français n'ont pas boudé le billet imprimable de la SNCF. Le service mis en place par l'établissement public, qui consiste à imprimer soi-même son billet après l'avoir payé sur le site voyages-sncf.fr, connaît un véritable succès. Depuis avril 2003, plus de 510 000 tickets ont ainsi été écoulés sous cette forme.
« Cela représente plus d'un billet sur deux pour les billets Prem's [réservation dès deux mois avant le départ pour obtenir un prix préférentiel, NDLR] ou de Dernière Minute, qui sont les seuls billets qui puissent à ce jour être achetés de manière dématérialisée », explique un porte-parole de voyages-sncf.fr.
Sur la totalité des 9 millions de billets vendus sur le site, déjà 5 % d'entre eux le sont sous la forme de billets imprimables. Fort de ce succès, la SNCF devrait étendre la formule à d'autres titres de transport dès le mois d'avril, avant de le généraliser à tous les billets.
Outre son faible coût, comparé au ticket à bande magnétique, le billet imprimable constitue, aux dires de la SNCF, une parade contre la falsification des titres de transport. « A ce jour, nous n'avons constaté aucune fraude sur les billets imprimables, qui sont infalsifiables », souligne le prote-parole de voyages-sncf.fr.
La SNCF utilise la technologie d'Elca, une SSII suisse qui a développé le procédé de tramage Secutix. Les billets imprimés possèdent ainsi soixante points de contrôle visuel variables selon l'identité du voyageur, la date ou la destination. « Les contrôleurs ont été formés à reconnaître ces billets. En cas de doute, ils peuvent joindre le central de réservation pour vérifier la validité du titre de transport. »
Le billet de train remplacé par le téléphone mobile
Si la SNCF désire étendre le billet imprimable, elle doit toutefois réfléchir à mettre en place d'autres parades technologiques, pour éviter cette fois la fraude au remboursement. En effet, le billet imprimable n'a pas besoin d'être composté.
Si un voyageur, sous prétexte qu'il n'a pas pris le train, désire se faire rembourser une partie de son titre de transport, comment la SNCF pourra-t-elle s'assurer de sa bonne foi ? Le problème ne s'est pas posé jusqu'ici puisque ni les billets Prem's ni les billets de Dernière Minute ne sont remboursables.
Innovant, le billet imprimable peut toutefois paraître dépassé en comparaison des expériences menées chez nos voisins. Ainsi, dans la région de Vogtland, en Allemagne, 350 utilisateurs s'apprêtent à tester le billet intégré au téléphone portable , développé par Siemens.
Grâce à une application Java, les utilisateurs pourront acheter leur billets avec leur téléphone portable. Le paiement, qui s'effectuera pendant la phase pilote par prélèvement automatique, pourrait être par la suite intégré à la facture téléphonique, ou bien se faire par carte bancaire.
Ici, c'est la notion même de billet qui disparaît. Lors des contrôles, les agents interrogent directement les serveurs sécurisés sur lesquels sont stockées les données concernant le voyageur et son titre de transport.


02.02.2004 Abus du signal d'alarme : Les Mureaux champions


APRES LES TAGS, les lacérations de fauteuils et autres dégradations en tout genre, la SNCF assiste aujourd'hui à un nouveau phénomène : le déclenchement abusif des signaux d'alarme. Et dans ce domaine, la gare des Mureaux bat tous les records. L'an dernier, la SNCF y a recensé 235 déclenchements intempestifs, soit deux fois plus qu'à la gare Saint-Lazare.
Et, depuis trois ans, ce chiffre ne cesse d'augmenter. Ce phénomène est aussi en hausse à Mantes-la-Jolie, Limay, Porcheville, Epône et Vernouillet. « La gare des Mureaux est notre site le plus sensible. Nous y avons recensé l'an dernier 335 actes de malveillance, dont 90 % consistaient dans le déclenchement de signaux d'alarme, explique le responsable de la sûreté de l'établissement d'exploitation de Mantes-la-Jolie. Pour nombre de jeunes, c'est devenu un jeu. Il y a ceux en retard qui appellent depuis leur portable leurs copains stationnés sur les quais de gare pour leur demander de faire patienter le train. D'autres qui, les jours d'examen, trouvent là un prétexte parfait pour être absents. » Ces actes de malveillance ne sont pas sans conséquences sur le trafic. La régularité des trains en est fortement perturbée. Un déclenchement d'alarme signifie dix minutes de retard, deux, vingt minutes de retard, trois, un train de perdu. D'autres se livrent à des expérimentations beaucoup plus hasardeuses. « Encore récemment, nous avons été prévenus par le maire d'Andrésy que des jeunes s'amusaient à poser du ballast sur les voies. Et ces derniers jours, c'est un proviseur qui nous a signalé le vol de pétards dans une cabine de conduite par des jeunes », raconte un agent de la SNCF. Enfin, la dernière tendance du moment s'intitule le « jeu de la mort ». Il consiste pour ces kamikazes à rester le plus longtemps sur les rails, malgré l'arrivée d'un train. Le dernier à s'extirper des rails est déclaré vainqueur.
« Ces actes empoisonnent la vie des gens » Pour tenter de mettre fin à ces actes de malveillance, la SNCF multiplie les opérations de sensibilisation auprès des élèves, du primaire au lycée. L'an dernier, ses animateurs scolaires ont rencontré plus de 8 500 jeunes des Yvelines, du Val-d'Oise et des Hauts-de-Seine. Aujourd'hui, ils couplent ces opérations avec des actions auprès des parents. En janvier, par l'intermédiaire du relais citoyen des Mureaux, ils ont rencontré des habitants de la Vigne-Blanche, quartier sensible de cette commune. « Ces actes empoisonnent la vie des gens et leurs auteurs mettent en danger leur propre vie. Nous voulons leur faire prendre conscience de la dangerosité de leurs gestes », explique Katia Pronnier, animatrice régionale de la prévention.

 

 

31.01.2004 L'Europe des cheminots réunie à Strasbourg
Sur l'invitation des cheminots CGT d'Alsace, une réunion d'échange et de concertation s'est déroulée hier, à Strasbourg, avec des cheminots luxembourgeois et suisses, une autre rencontre étant programmée avec des syndicalistes allemands.
La signature toute récente d'un accord entre l'ETP, confédération européenne des cheminots, et le CER, organisme représentant les grandes entreprises de transport ferroviaire, a été accueillie avec satisfaction par la CGT et par le syndicat luxembourgeois FNCTTFEL. Les règles nationales sociales ne seront pas remises en cause dans chacun des pays, les temps de repas, de conduite et de repos hors résidence seront respectés. Les cheminots du fret international bénéficieront d'une clause de « non régression sociale » qui concerne tout particulièrement le trafic frontalier.
La CGT a annoncé, par la voix de son secrétaire fédéral Pascal Wirsum, la tenue, le 11 mai à Strasbourg, d'assises régionales sur la défense du service public et les solutions proposées en faveur du développement du transport ferroviaire. Il s'agira d'un espace de dialogue et d'échanges.
L'opération « Cap service public » est mise en place au plan national par l'organisation syndicale, en réponse au meeting que doit tenir le président de la SNCF Louis Gallois le 5 mai. Elle devra permettre de formuler une série de propositions au plan régional, notamment la mise en place d'un branchement sur la ligne Colmar-Metzeral à la demande d'un industriel. La CGT Alsace a établi une liste détaillée de propositions, notamment la création d'une nouvelle ligne le long du Rhin, connectée avec les ports fluviaux, afin de créer une synergie intermodale.

 

30.01.2004 Confidentiel :
Rajeunissement. La SNCF va commander 400 locomotives diesel pour ses trains marchandises. C'est la première commande depuis 1974. La moyenne d'âge des locomotives diesel est de 39 ans!

 

 

26.01.2004 • Grande-Bretagne : les conducteurs d’Eurostar rejettent une grève

Les conducteurs d’Eurostar ont voté contre un mouvement social dans le cadre d'un conflit sur les salaires. Les membres de l'Aslef (principal syndicat des chemins de fer britanniques) ont rejeté la grève à 55 %. Le syndicat réclamait une augmentation de 3,6 % en 2004 ainsi que l’amélioration des aides familiales. La direction proposait 3,5 % en 2004 et 0,5 % en 2005. « Nous allons désormais parler de l'amélioration des aides familiales », a déclaré un porte-parole d’Eurostar

 

28.01.2004 Jean-Paul Grard, le premier président de l'UPR (Union des Professionnels de la Route), issue de la fédération de quatre organisations professionnelles, présente ce matin son programme d'action sur fond de crise du secteur du transport.
Pourquoi cette opposition au ferroutage ?
Actuellement, le transport du fret par le rail n'est pas un service de qualité. La SNCF est capable de perdre la trace de trains entiers. Cette situation est ingérable.

Mettre des camions sur les trains serait pourtant un moyen de répondre au problème lié à la réduction du temps de travail.
Le ferroutage n'est utilisable que si l'on associe la route à son développement. Il faudrait privatiser une partie des tractions de fret, mais non pas les wagons. Concernant le temps de travail, la transposition en droit français de la directive européenne sur le temps de travail dans le transport routier est une urgence. Elle prévoit notamment qu'il soit calculé sur quatre mois, avec une moyenne hebdomadaire fixée à 48 heures. Actuellement, le seuil de déclenchement du paiement des heures supplémentaire et du repos compensateur est trop faible.

 

28.01.2004 Le dernier fabricant français de wagons de marchandises est à Douai
Plan de sauvetage pour Arbel-Fauvet-Rail
UNION sacrée au-delà des clivages politiques pour tenter de sauver le dernier fabricant français de wagons de marchandises, Arbel-Fauvet-Rail, dont le site de Douai emploie 650 salariés.
Hier, au conseil régional, une réunion a permis de boucler un plan de relance qui constitue aussi, dans l’esprit de Daniel Percheron, un acte de foi dans l’avenir du fret ferroviaire. Plusieurs partenaires sont associés dans cette opération.
.Le montage. – La Région accorde à Arbel-Fauvet-Rail une avance remboursable sur six ans d’un montant de 3,5 millions d’euros. De son côté, l’Etat accepte un moratoire des dettes fiscales et sociales de l’entreprise (4,3 M€) sur trente mois. Les actionnaires apportent 2,5 M€ tandis que FINORPA est sollicité sous forme d’obligations convertibles à hauteur de 1,5 M€.. La communauté d’agglomération du Douaisis et l’Etablissement public foncier interviennent également dans le rachat des terrains et des locaux d’Arbel-Fauvet-Rail qui seront ensuite loués à l’entreprise.
.Des préretraites. – Le plan s’accompagne d’un volet social avec une centaine de départs en préretraite (FNE et plan Fillon).
Les représentants du personnel ont approuvé ce dispositif.
.Confiance et commande. – Le but de ce plan est de redonner une solidité financière et de rendre de la compétitivité à l’entreprise douaisienne. Confrontée à la concurrence polonaise et roumaine, elle a accumulé des pertes ces dernières années et dispose d’un carnet de commandes dégarni qui impose du chômage partiel.
Maire de Douai et président de la communauté d’agglomération, Jacques Vernier a fait état hier d’une commande attendue de 245 wagons de la part de GEFCO, filiale de la SNCF.

28.01.2004 La lettre de Bretagne


La clé du succès, c'est la régularité du service et la qualité du matériel Le train régional est de plus en plus prisé
Les Bretons sont de plus en plus nombreux à prendre le train express régional. Tous n'y trouvent sans doute pas leur compte, mais les lettres de mécontentement ne sont pas légion ­ 978 l'an dernier ­ et les partenaires en arrivent à la conclusion que « 2003 a été une très bonne année ». Ce qui ne signifie pas qu'ils n'ont pas de projets pour 2004 !
Depuis que la Région est devenue « autorité organisatrice des transports », il existe un « comité de partenaires ». C'est la loi. A charge pour cette instance de concertation de « prendre en compte les évolutions de la demande, d'améliorer les services et de les adapter aux besoins des voyageurs ». C'était tout l'objet de la réunion que le comité a tenue vendredi, à Rennes, la deuxième du genre.
96,5 % des trains à l'heure
Bonne nouvelle : le trafic des trains express régionaux s'accroît d'année en année. L'unité de mesure, c'est le voyageur au kilomètre. En 2003, le nombre de voyageurs/km a augmenté de plus de 5 millions. Une progression d'environ 2,5 %, fort inégalement répartie suivant les lignes : elle est + 3,2 % par exemple sur le réseau périurbain de Rennes ; et de + 9 % sur l'intervilles, avec une poussée encore plus forte sur Rennes-Brest, à + 11 %, et sur le Rennes-Quimper, à + 16 %. La mise en service des trains rapides (et confortables) Z-Ter n'y est sans doute pas étrangère. Elle autorise même tous les espoirs puisque le nombre de rames en circulation va doubler d'ici au mois de juillet : dix-sept contre huit seulement aujourd'hui.
L'autre grand motif de satisfaction ­ et ceci explique aussi peut-être cela ­ c'est la régularité du service : 96,5 % des trains sont arrivés à l'heure, voilà un résultat qui classe la Bretagne en tête des Régions françaises. Assez paradoxalement, pourtant, note Ambroise Guellec, l'homme qui pilote les transports au conseil régional, « le problème de la régularité reste le premier motif de réclamation de la clientèle. Cela prouve bien qu'il y a là une attente forte. C'est même le principal indicateur du niveau de service offert », l'autre sujet sensible étant le prix du billet. Et, là-dessus, Ambroise Guellec le reconnaît volontiers : il y a « un effort de lisibilité à faire. Un effort d'harmonisation aussi », notamment pour assurer la cohérence avec les Pays de la Loire. Il dit même que « notre marge de progrès est importante ».
Un point noir : ce que les techniciens appellent « la non-réalisation de l'offre » de services. En clair : la suppression des trains programmés. De 0,7 % en 2002, on est monté à 2,7 % entre janvier et septembre 2003. Les pannes et les travaux sur voies y sont pour quelque chose, mais la principale cause (91 %) est à chercher du côté des conflits sociaux du printemps. C'est un manque à payer mais, aux termes de la convention passée entre l'organisateur des transports et l'exploitant, cela se traduit aussi par des pénalités : si les comptes avaient dû s'arrêter en septembre, la SNCF en aurait été de sa poche pour plus de 269 000 €.

 

27.01.2004 TER : la Région veut plus de qualité

A l'occasion de la réunion du Comité régional de concertation pour les transports régionaux des voyageurs, Anne-Marie Comparini a rappelé la priorité donnée par Rhône-Alpes au fer et demandé des efforts à la SNCF, notamment en matière de qualité et de ponctualité.

Le récent audit demandé par la Région Rhône sur le système de mesure des critères de qualité de la SNCF annonçait ouvertement qu'il semblait y avoir un décalage entre les appréciations de la SNCF sur ses services en matière de trains régionaux et les avis des usagers.
De nombreuses réactions de colère arrivent en effet jusqu'à l'assemblée régionale sur un manque de régularité et de ponctualité, voire des incidents allant jusqu'à la suppression de trains. Les lignes Lyon-Bourg et Lyon-Roanne sont notamment très pénalisées. La vétusté d'un matériel dont la Région a engagé le remplacement ou la rénovation doit apporter une réponse aux pannes qui sont à l'origine de beaucoup de ces dysfonctionnements, mais à entendre Anne-Marie Comparini, les efforts de la Région marqués par un plan d'investissements de 510 millions d'euros doivent aussi s'accompagner de ceux de son partenaire qu'est la SNCF qui a reçu en 2003 une dotation d'équilibre de 280 millions d'euros. Cette dernière devra reverser à l'autorité responsable des transports régionaux une somme avoisinant les 8 millions d'euros à titre de pénalités pour les trains qui n'ont pas circulé au cours de l'année écoulée. La grève du printemps n'est bien sûr pas étrangère à ces dédommagements contractuels. Mais à la Région, on souligne que la charte de qualité du service TER qui détaille les critères à respecter et les objectifs dans ce domaine, exige de l'opérateur des résultats qualitatifs croissants d'une année sur l'autre. Or, la situation a subi une dégradation de 2002 à 2003 et le mois de janvier ne semble pas éblouissant. En dépit de ces problèmes et du contexte social difficile, le trafic TER s'est accru de 0,6 % en Rhône-Alpes et les recettes de 3,1 %.
Anne-Marie Comparini si elle attend visiblement plus de la SNCF, a souligné qu'elle avait tout à fait conscience des capacités et des compétences de cette entreprise : « avec le TGV, la SNCF a su se moderniser, je demande la même chose pour les TER ».
Ces espoirs, Anne-Marie Comparini a pu les exprimer hier lors de la réunion du Comité de concertation des partenaires pour les trains régionaux, qui réunit principalement les élus concernés de la Région, les responsables régionaux de la SNCF et les représentants des associations d'usagers, qui font remonter les problèmes comme ils ont déjà eu l'occasion de le faire dans les réunions territoriales. La présidente de la Région s'est dite heureuse de sa teneur très constructive de cette rencontre qui permet de faire avancer la situation. Elle a rappelé également la nécessité, pour répondre aux besoins actuels, de modernisation d'infrastructures qui sont dimensionnées pour le début du XXème siècle et non celui du XXIème, citant les lignes Lyon-Roanne et Lyon-Bourg à voie unique, et rappelant que pour cette dernière, les travaux de rénovation étaient inscrits au contrat de Plan État/Région et qu'elle se montrerait particulièrement vigilante sur le versement de la part de l'État en 2004.

27.01.2004 POUR LA DÉFENSE DE LA GARE DE DUNIÈRES

Jean-Pierre Marcon a délivré un vif plaidoyer en faveur du maintien du transport de marchandises sur la ligne Dunières-Firminy, qui a déjà perdu son transport de voyageurs. Il déplorait « la chute de cette ligne, car elle peut acheminer des matières plastiques de Sainte-Sigolène et du bois de Dunières, laissant les facilités de circulation sur la route avec moins de poids lourds et davantage de facilité de dépassement ».
M. Januel a rappelé le projet avorté de la plateforme de Lichemialle.
M. Digonnet a abondé sur « la grosse collecte de bois en partance pour l'Italie et l'Espagne, et le ferroutage possible » ; une idée approuvée par J-J. Orfeuvre. Adrien Gouteyron a promis d'intervenir auprès de la SNCF pour le maintien de cette ligne.

UN PROJET SUR LA GARE DE BAS-EN-BASSET

M. Chapuis a évoqué un projet sur la gare de Bas, pour améliorer l'accueil et le stationnement des voitures. Ce projet d'aménagement est sur les rails, et des acquisitions foncières pourraient intervenir

27.01.2004

Margaret THATCHER, quand elle était Premier ministre, a réussi à museler les syndicats et décourager la grogne sociale.

Dans les chemins de fer britanniques :

En Angleterre, lorsqu'un motif de conflit surgit, les syndicats doivent le signaler et le transmettre par écrit à la direction. Un délai de 27 jours est alors prévu pour tenter de régler le problème. À l'issue de ces 27 jours, si le problème subsiste, il n'est pas interdit de déposer un préavis de grève. Mais il faut en même temps que les syndicats communiquent la liste des syndiqués et leurs signatures, car pour observer la grève il faut être syndiqué et prévenir individuellement qu'on fera grève. Inutile de préciser que les syndicalistes anglais ne jouent pas la délation, sauf que ces mesures paralysent l'action.

 

26.01.2004 Choc émotionnel

Un conducteur de train néo-zélandais a subi un "terrible choc émotionnel" après avoir cru que sa locomotive avait écrasé un enfant. Mais la police, appelée par le cheminot en larmes, a fini par découvrir une petite paire de bottes en porcelaine d'un nain de jardin. Un autre conducteur a dû reprendre le contrôle du train.

 

 

26.01.2004

ECO - SNCF: rejet unanime en CCE par les syndicats du projet de budget 2004
L'ensemble des fédérations de cheminots ont rejeté lundi en Comité central d'entreprise (CCE) le projet de budget 2004 de la SNCF, qui prévoit notamment une réduction d'effectifs de 3.505 emplois et une perte de 91 millions d'euros, a-t-on appris auprès de la CGT.
Le projet de budget, qui était présenté en CCE par le président Louis Gallois, doit être adopté en conseil d'administration mercredi.
"Le rejet unanime par l'ensemble des fédérations crédibilise le mouvement du 21 janvier puisqu'il démontre que le mécontentement vis-à-vis de ce budget dépasse largement les quatre organisations syndicales (CGT, FO, Sud-Rail et Fgaac) qui avaient appelé à cette grève", a déclaré à l'AFP Didier Le Reste, secrétaire général de la CGT-Cheminots.
"Le 21 janvier, le mécontentement des cheminots s'est exprimé majoritairement contre les orientations négatives d'un budget 2004 qui se cumulent à une situation déjà dégradée de l'entreprise", a poursuivi M. Le Reste.
Le projet de budget prévoit 3.505 suppressions d'emplois, sans licenciements, sur un total de 172.400 postes, ainsi qu'une perte courante de 91 millions, comparée à un déficit de l'ordre de 250 millions d'euros prévu pour 2003.
C'est le fret ferroviaire, objet d'un plan de redressement, qui subira la plus grosse hémorragie, avec 2.500 emplois concernés. Pour Didier Le Reste, l'apport par l'Etat des 800 millions d'euros pour le fret n'est que "virtuel étant donné que Bruxelles n'a pas encore donné son avis".
La CGT-Cheminots, majoritaire, a "l'intention de maintenir en permanence une pression revendicative à partir des besoins réels des cheminots", et veut réunir mercredi "toutes les fédérations pour un échange et des perspectives d'action diverses dans les jours futurs", a ajouté M. Le Reste.
La grève de 24 heures du 21 janvier, axée également sur les salaires et le service minimum, avait été suivie à 26,5% selon la direction, de 30 à 32% selon la CGT, avec 50% des conducteurs dans le mouvement.
L'année dernière, l'ensemble des syndicats de cheminots avaient également rejeté le projet de budget 2003, qui prévoyait 1.270 suppressions d'emplois. En cours d'exercice 2003, le plan d'économies Starter avait encore réduit les effectifs de 1.350 postes.

 

26.01.2004

L'AFP informe sur la grève à la SNCF, mais oublie les cheminots
21 janvier : grève à la SNCF. Dès le matin, France Info donne la parole aux usagers exaspérés qui pestent contre ces fonctionnaires qui défendent leurs privilèges ! Alors, tournons-nous vers cet autre pilier du service public de l'information qu'est l'Agence France-Presse (AFP) [1], le principal « grossiste » en infos, qui sert l'ensemble des médias français. Comment a-t-elle couvert cet événement ?
Mardi 20 janvier : l'AFP diffuse vers midi son « avant-papier général » : « La première grève nationale de l'année à la SNCF (...) démarre à 20h00, alors que le ministre des Transports a affirmé que le service minimum sera sa "priorité des priorités" (...) », constate l'AFP. Suivent des infos sur le préavis de grève CGT-FGAAC-SUD-FO et les perturbations annoncées. Les paragraphes 4 à 8 expliquent de façon très factuelle les raisons de ce mouvement : salaires, suppressions d'emplois, dégradation du service public, remise en cause du droit de grève. Sources citées : « les syndicats » et Pascal Tabanou de FO-Cheminots. La dépêche enchaîne sur le « service minimum », citant Gilles de Robien et le baron Seillière. Enfin, l'AFP rappelle que d'autres salariés des secteurs publics sont appelés à des actions dans la même semaine, avant de terminer par une déclaration du leader de FO, Marc Blondel. Bref, du factuel, rien que du factuel, dans le ton « neutre » auquel l'AFP nous a habitués.
Même professionnalisme agencier dans les « Prévisions-France » du mercredi 21, qui annoncent vers 13h00 les papiers prévus sur cette dominante du jour. Rien à redire, aucun dérapage. Principal papier annoncé : la synthèse générale qui est actualisée régulièrement (et dont la structure générale variera très peu). Ce papier de 6/700 mots est construit autour de deux axes majeurs : les perturbations provoquées par la grève, listées sans parti pris, et le débat politique autour du « service minimum ». Sources citées dans la version finale de 19h45 : la SNCF, un sondage publié par l'Huma, le ministre des Transports, le président du Medef (encore lui !) et Didier Le Reste (CGT-Cheminots). Les raisons de la grève, résumées en à peine 50 mots, sont reléguées au 9e paragraphe (sur 16) !
Des cheminots inaudibles
Si les voyageurs sont absents de cette « synthèse générale », les acteurs de la grève le sont également. Comme s'ils n'existaient pas. L'événement social est relaté du point de vue des perturbations et du débat politique. La dépêche mentionne simplement le nom des quatre organisations syndicales qui ont appelé à la grève, mais omet de signaler celles qui, comme la CFDT, n'y ont pas appelé. Rien sur les sentiments des cheminots, rien sur la recomposition syndicale à la SNCF ou le débat provoqué par la défaite du mouvement pour les retraites en 2003.
Ces informations ne se retrouvent pas non plus dans les autres textes qui accompagnent la synthèse générale : l'intégrale du communiqué de la SNCF sur les perturbations prévues, et tout une flopée de papiers sur le « service minimum » : un encadré qui explique que « la loi peut l'imposer sans porter atteinte à la Constitution » (unique source : le constitutionnaliste Guy Carcassonne) ; « papier d'éclairage » sur « ce qui existe, ce qui est envisagé » ; « trois questions » à William La Rocca, leader du syndicat autonome des conducteurs FGAAC ; un encadré sans odeur ni saveur sur le « service minimum en Europe » ; un long papier sur le débat politique, citant sept hommes de droite et trois de gauche ; une interview du député UDF Christian Blanc.
Enfin, trois reportages sont consacrés aux problèmes des voyageurs.. Deux de ces trois papiers sont d'une exemplaire neutralité. Le troisième, en revanche, promet une excellente carrière à son jeune auteur, qui met en exergue ces « usagers résignés ou irascibles, qui disent en avoir "marre" et ne pas comprendre pourquoi ils subissent une nouvelle grève de cheminots de la SNCF ».
Curieusement, ce publi-reportage pour l'association « la France qui bosse » est l'unique texte de l'AFP en cette journée de grève à la SNCF à évoquer les cheminots de base : « Derrière un guichet, une employée de la SNCF tamponne à la chaîne des "avis de perturbation". » L'auteur ne semble pas avoir voulu déranger cette non gréviste pour l'interroger.
Ainsi, à part deux ou trois leaders syndicaux, les cheminots auront été les grands absents de la copie de l'AFP ce 21 janvier. On retiendra également la faiblesse de la couverture « sociale », l'absence d'éclairage sur les débats syndicaux, sur la perte de pouvoir d'achat et les restructurations à la SNCF. Mais on notera également le ton globalement neutre que l'on aimerait voir répercuté dans les médias, et surtout dans l'audiovisuel public.
Epilogue
A peine avions-nous terminé la rédaction de ce petit commentaire qu'un correspondant anonyme nous envoyait une note interne de l'AFP, dans laquelle la rédaction en chef tire son propre bilan de la couverture de la grève à la SNCF. Citation :
« Bonne couverture globale de la grève dans les transports en France mercredi avec chapeau, papiers généraux, d'angle et reportages mais la dernière synthèse générale actualisée, très fournie en chiffres, omettait de signaler l'exaspération des usagers » !

[1] C'était évidemment pire sur les chaînes de télévision et autres radios.


Pour la SNCF, faites le 36.35
Avant les départs en vacances de février, la SNCF va mettre en place un numéro d'appel unique pour réserver un billet, connaître l'état du trafic... Objectif : faciliter la vie des usagers.


RÉSERVER UN BILLET, connaître l'état du trafic ou les horaires des trains , acheter une place pour personne à mobilité réduite... Jusqu'à présent, à chaque fois qu'un client voulait joindre la SNCF par téléphone, mieux valait sortir le répertoire. Car, à chaque demande correspondait un numéro d'appel spécifique.
Pour Ligne directe, composer le 0.892.36.35.35, le 0.891.70.50.00 pour Radio lignes... Sans oublier les autres, selon que l'on est grand voyageur, habitué du Thalys...

Afin de simplifier son service, la SNCF a décidé de faire table rase de tous les numéros commençant par 08, sauf celui concernant Transilien et le trafic en Ile-de-France, qui reste maintenu. Avant les départs en vacances de février, elle mettra en place un numéro d'appel unique à quatre chiffres, le 36.35, facilement mémorisable et qui permettra d'entrer en contact avec le service demandé.

Une tarification en hausse

« Jusqu'à présent, nous avions une quinzaine de numéros différents, détaille Mireille Faugères, directrice Voyage France Europe à la SNCF. Nous mettrons en place dans les prochains jours un nouveau portail vocal pour les voyageurs. Ce portail fonctionnera à la fois par reconnaissance vocale et avec un guidage par touches. Il sera chargé de faire le tri entre les appels et de les réorienter sur le bon service d'information ou de vente. Cette nouveauté ne nécessite ni le regroupement des effectifs sur un même plateau ni augmentation du nombre de nos hôtesses téléphoniques. L'investissement est avant tout matériel. »

Autre atout du 36.35, il permettra de traiter un plus grand nombre d'appels simultanément. « Un jour normal de trafic, la SNCF enregistre un volume moyen de 200 000 communications, poursuit Mireille Faugère. Mais cela peut monter jusqu'à un million d'appels, soit 15 000 par seconde en cas de grève, d'incidents techniques ou de mauvaise météo. Avec les anciens standards, nos clients restaient en attente, ce qui leur revenait cher. Avec le 36.35, le temps d'attente téléphonique sera réduit au minimum. En outre, nous comptons augmenter de 15 % le volume global d'appels téléphoniques traités par jour. »

Bien sûr, comme pour les anciens 08, l'accès au 36.35 sera payant ( 0,34 €/min). « C'est déjà le prix de l'accès au service de réservation Ligne directe », précise Mireille Faugères, qui se défend de profiter du changement pour augmenter les prix. Cependant, Ligne directe était jusqu'ici le numéro le plus cher de la SNCF, d'autres n'étant qu'à 0,11 €/min ou 0,20 €/min. En fixant à 0,34 €/min l'accès au 36.35, la SNCF augmente donc bien les tarifs de ses services téléphoniques.

22.01.2004 :

160 trains Fret ont circulé, soit 15% de plus qu’annoncé
Mercredi 21 janvier 2004, Fret SNCF a tout mis en œuvre pour satisfaire au mieux les demandes de ses clients et amoindrir les effets de la grève. Et les résultats sont là : les 140 trains de longue distance annoncés ont circulé dans les horaires prévus et 20 trains supplémentaires ont été mis en marche.
Fret SNCF avait conçu, pour cette journée, un programme spécifique de façon à couvrir certains besoins clients :
privilégier les trains qui alimentent les entreprises industrielles pour lesquelles toute rupture dans la chaîne de production est très pénalisante.
assurer un certain nombre de trains de containers et d’acheminements prioritaires comme le courrier ou les fruits et légumes entre Perpignan et le marché de Rungis.
Préalablement, Fret SNCF a organisé avec ses clients le traitement de leurs expéditions sur les autres jours de la semaine.
Les capacités de production du fret sont restaurées progressivement depuis ce matin de manière à retrouver une fluidité des circulations dès le début de soirée.
Communiqué de FRET SNCF du 22 janvier

23.01.2004 : La vie moyennement aisée des cheminots


Le quartier résidentiel de Yuejialou des employés du Bureau des chemins de fer de Beijing a été inauguré en décembre 2002. D’une superficie de 540 000 m2, le plus grand du genre actuellement pour l’ensemble du Bureau de Beijing, ce quartier a résolu le problème de logement de 3 600 employés du chemin de fer. Les représentants des nouveaux locataires étaient très émus en serrant la main des directeurs. Ils allaient quitter le toit sous lequel trois générations avaient vécu ensemble.
En tant que pionniers de l’édification économique, les cheminots, tout comme les autres Chinois, aspirent à une vie heureuse et riche. Mais dans les débuts de la construction du chemin de fer, à l’époque où l’on plaçait « la production avant la vie », les cheminots ont dû faire beaucoup de sacrifices.
Au début de 1998, le Bureau des chemins de fer de Beijing a investi plus de 6,5 milliards de yuans dans la construction des logements et l’aménagement des quartiers résidentiels des employés du chemin de fer. Le problème de logement de 41 947 employés a été résolu. Le Bureau possède actuellement 682 quartiers résidentiels, pour une superficie construite totale de 15,79 millions de m2 ; ceci fournit des logements à environ 280 000 foyers, et 850 000 personnes y mènent une vie heureuse.
Parallèlement à la construction de nouveaux logements, le Bureau des chemins de fer de Beijing n’a pas négligé la réfection et la restructuration des anciens logements. Rien qu’en 2002, le Bureau a débloqué 346 millions de yuans dans ce domaine. Cent quarante-sept quartiers résidentiels ont été restaurés et embellis. Cela touche 110 000 foyers. Les employés vivent et se reposent dans des quartiers embellis, entourés de verdure et de jardins. Satisfaits de ces conditions de vie sans cesse améliorées, les cheminots se sentent de plus en plus responsables au travail. Bien que dispersés dans différents lieux de travail, ils ont l’impression de vivre dans une grande famille heureuse et harmonieuse. Ils ont le sentiment d’être inséparables de leur entreprise.
Des activités culturelles riches et variées
Le Bureau des chemins de fer de Beijing ne ménage jamais ses efforts pour la vie culturelle de ses employés. Au cours des XIVes Jeux asiatiques tenus à Pusan en 2002, Sun Yingjie, coureuse de fond et employée de ce Bureau, a obtenu deux médailles d’or lors du 5 000 m et du 1 000 m pour femmes. Il n’est pas rare que des entreprises sélectionnent des talents sportifs pour les équipes nationales. Les exploits de Sun Yingjie montrent bien l’importance que le Bureau attache à la vie matérielle et spirituelle de ses employés.
La vie sportive populaire est florissante au Bureau. On y a déjà organisé douze rencontres sportives à l’échelon de l'entreprise. Pendant les IXes Jeux nationaux, le Bureau des chemins de fer de Beijing a été nommé « Unité d’élite pour le travail sportif des masses de Chine ». L’équipe de lutte de cette entreprise s’est classée deuxième aux IIes Jeux nationaux, et son équipe de basket-ball féminin s'est classée première, trois fois d’affilée, aux championnats nationaux des grandes entreprises.
Actuellement, le Bureau des chemins de fer de Beijing a déjà tissé un réseau de structures et d’établissements destinés aux activités culturelles et sportives populaires, dont le Palais de la culture des ouvriers, des clubs, des maisons de la culture et une station de la culture.

 

23.01.2004 :

SNCF contre la presse graff

Alors que le graff fait désormais partie du paysage de l'art contemporain, la SNCF assigne le 23 janvier devant le tribunal de commerce de Paris trois revues spécialisées dans cette culture de la rue. Elle repproche au trimestriel Graff It, au bimensuel Graff Bombz et à la revue Mix Grill la publication en 2002 de photos de « wagons et de locomotives de la SNCF souillés par les tags » qui est « de nature à inciter d'autres tagueurs à s'en prendre au matériel de la SNCF ». L'entreprise, qui a comptabilisé en 2002 2 600 dégradations dues à des tags et a dépensé plus de 5 millions d'euros pour les effacer, réclame 150 000 euros à chaque revue.
« La SNCF veut notre mort, s'insurge Olivier Jacquet, l'éditeur de Graff It. On nous attaque pour des photos publiées en 2002 alors que depuis un an nous ne reproduisons plus de wagons tagués car cela ne correspond plus à la réalité urbaine. » « C'est une atteinte à la liberté d'information », affirme Emmanuel Moyne, l'avocat de la publication.
Le débat dépasse le milieu du graff : « On ne s'attaque pas au problème mais à l'image du problème. Bientôt, on ne pourra plus faire de photos dans la rue », conclut Eric Delamarre, président de l'Union des photographes créateurs (UPC)

22.01.2004 :

SNCF : à Paris-Nord, des grévistes de mai convoqués chez les flics !

En mai-juin 2003, certains d'entre nous ont fait plus de deux semaines de grève contre les attaques gouvernementales sur les retraites. Lors d'actions et occupations traditionnelles, décidées en assemblées générales (comme dans de nombreuses grèves antérieures telles qu'en 1995) et menées massivement, nous nous sommes vu envoyer quatre cars de police pour nous expliquer la liberté du travail. Mais cette fois, l'affaire n'est pas restée sans suite. Soixante cheminots (sur la région de Paris-Nord) ont été sanctionnés par des demandes d'explication (genre d'avertissement maison) suivies de plusieurs mises à pied (c'est-à-dire d'un vol sur le salaire). Par ailleurs, en refusant de reconnaître à certains le droit de grève et en les considérant abusivement en absence irrégulière, la direction a pratiqué à l'époque un autre racket sur les salaires, par des retraits largement supérieurs à ceux des jours de grève. Ce fut une innovation (si on peut dire!) menée à l'échelle nationale.

Mais ce n'était pas encore le solde de tout compte! Il y a huit jours, plus de six mois après les événements de mai-juin derniers, sont arrivées des suites de plaintes de la SNCF, contre "X", mais citant nommément 25 agents de conduite grévistes de Paris-Nord. Quatre d'entre eux étaient convoqués le 19 janvier au commissariat pour s'expliquer sur des "occupations"!

La convocation a soulevé quelque émotion! Beaucoup de discussions, beaucoup de solidarité, une pétition (signée par 600 cheminots en quelques jours, dont des membres de l'encadrement), des affiches appelant à se rassembler à la police au jour et à l'heure du rendez-vous. Une centaine de personnes ont répondu à l'appel, des agents de conduite mais aussi des contrôleurs, des agents de vente, d'accueil et des dépôts, c'est-à-dire bien au-delà du secteur concerné. Les traditionnelles torches à flamme rouge étaient de la partie. L'ambiance était chaude. Qu'à cela ne tienne, la direction n'en démord pas de vouloir donner suite.

Les plaintes peuvent être simplement classées, comme elles peuvent avoir des conséquences. Patrons de la SNCF et gouvernement durcissent le ton. Les sales coups se multiplient. Pas d'augmentation de salaires. Des nouvelles annonces de suppressions d'effectifs. De nouvelles attaques contre le service public. Et par-dessus le marché, des attaques contre le droit de grève, une politique de gendarme d'un nouveau style à laquelle la direction semble vouloir s'exercer.

Mais il peut lui en cuire aussi. Les cheminots tiennent à défendre leur droit de grève. Et tous soulignaient comment la direction a le culot de pleurer sur la libre circulation des trains pour attaquer des grévistes, mais organise allégrement et quotidiennement le bazar (trains retardés, trains supprimés) par sa politique d'économies et de sous-effectifs.

22.01.2004 :

SNCF : les raisons du mécontentement

Aucune augmentation de salaire au titre de l'année 2003, moins de 1% promis d'ici à la fin 2004, les cheminots sont avertis: la direction ne leur fera aucun cadeau. Pour Louis Gallois, président de la SNCF, l'heure est à la compétitivité et à la rentabilité, et les cheminots n'ont qu'à se serrer la ceinture compte tenu des 250 millions d'euros que les grèves du printemps dernier, contre le projet Fillon de réforme des retraites, auraient paraît-il coûtés à la SNCF.

Mais les raisons du mécontentement des travailleurs du rail ne se résument pas au blocage des salaires. Les suppressions de postes se multiplient dans tous les secteurs et la direction a annoncé que 3 500 départs en retraite ne seraient pas remplacés. Le manque d'effectifs se fait sentir partout. Parmi les filiales ou les sous-traitants de la SNCF, des centaines d'emplois sont directement menacés, comme par exemple sur des grandes lignes de nuit France-Italie, supprimées sous prétexte qu'elles ne seraient pas assez fréquentées, donc pas assez rentables. Les conditions de travail se dégradent avec des pressions incessantes sur les jeunes, soumis à l'autorité des chefs d'atelier qui ont visiblement reçu la consigne de leur serrer la vis.

Le débat au gouvernement sur le "service minimum" fait également peser la menace de nouvelles dispositions antigrèves, particulièrement impopulaires parmi les cheminots. À la SNCF, l'obligation de déposer un préavis de cinq jours pleins avant le déclenchement d'un mouvement existe déjà. Mais cela ne suffit pas au gouvernement et au patronat, qui voudraient bien mettre un frein plus puissant à l'exercice du droit de grève. Soit dit en passant, la loi italienne sur l'interdiction de faire grève aux heures de pointe, avec une disposition de réquisition des cheminots pour garantir le service minimum, n'a pu empêcher une majorité de cheminots et de travailleurs des transports en commun des principales grandes villes du pays de se mettre récemment en grève pour défendre leurs revendications, en balayant toutes les entraves juridiques. Ce qui n'est certes pas une raison pour laisser Chirac-Raffarin mener à bien leur projet "d'alarme sociale"... mais ce qui constitue le gage qu'on n'arrête pas par des textes de loi réactionnaires des travailleurs décidés à se défendre.

Les raisons de se mobiliser le 21 janvier ne manquaient donc pas.

 

22.01.2004 :

SNCF : 25% de baisse du pouvoir d'achat

Une étude récente de la fédération des cheminots CGT sur les salaires des cheminots met en évidence la baisse très sensible de leur pouvoir d'achat. L'étude compare la hausse des prix depuis 1981 d'après l'indice officiel Insee avec la progression de la "valeur du point de grille" (qui détermine à la SNCF le traitement brut, les indemnités de résidence, la plupart des primes et toutes les retraites).

Le résultat est édifiant : le salaire brut a perdu 15,50 % par rapport aux prix durant cette période. De plus, toujours selon cette étude, les cotisations sociales sont passées de 9,1% en 1981 à 16,15% du salaire brut en 2003 pour les actifs. Ainsi, la perte de pouvoir d'achat de la valeur nette du point, donc du salaire net, est de 25,2%, un quart du salaire!

C'est en particulier le résultat de la désindexation des salaires sur les prix instaurée en 1982 par le gouvernement Mauroy que les centaines de milliers de cheminots actifs et retraités continuent de payer, comme le restant des travailleurs.

L'étude mesure aussi l'évolution du salaire d'embauche par rapport au Smic. Là encore le constat est accablant.

En 1972, un cheminot embauché avec un CAP touchait 58,5% de plus que le Smic. En 1981, 31,4% de plus et aujourd'hui, seulement 6,67% de plus qu'un smicard. Sans diplôme, le salaire d'embauche qui était 38,5% au-dessus du SMIC en 1972 est aujourd'hui à 2,16% en dessous! Du coup, la direction doit verser un complément salarial qui diminue à chaque avancement en échelon et bloque le salaire pendant des années... Ainsi, de nombreux cheminots sont aujourd'hui smicards, non parce que le Smic a beaucoup progressé (il reste un salaire minimum) mais parce que les salaires des cheminots n'ont pas suivi la hausse des prix et ont baissé en valeur réelle, en pouvoir d'achat. Cette baisse touche toutes les catégories. Un jeune conducteur gagnait 223% de plus que le Smic en 1972, aujourd'hui seulement 68% de plus.

Alors quand les travailleurs du rail réclament 300 euros d'augmentation de salaire, ils ne réclament que la remise à niveau minimum de leur salaire. Même pas le rappel de tout ce qu'on leur a volé.

 

vendredi 23 janvier 2004 : BOF :( En moins d'un an, plus de 400 suicides sur le tracé ferroviaire de la SNCF sont à déplorer

vendredi 23 janvier 2004 : Via le train et les transports urbains, les collégiens parcourent la ville à la découverte d’expositions réalisées par des jeunes pour les jeunes et des stands d’adultes sur le thème de la citoyenneté et du respect dans les transports en commun et espaces publics.

Opération unique en France, initiée par la SNCF et soutenue par le Conseil régional du Nord-Pas de Calais, la Politique de la Ville (Préfecture de région), les Conseils généraux du Nord et du Pas-de-Calais et avec le concours, sur chaque étape, de l’Education Nationale, de la Police, de la Gendarmerie, de la PJJ(Justice), des collectivités locales et des jeunes de la région Nord-Pas de Calais.

vendredi 23 janvier 2004 : HUMEUR d'un Contrôleur :Salut,

Hier soir, dans une chambre du Foyer SNCF du MANS où j'étais en "découché", je lisais QUAI 37, le journal interne d'information du personnel de la région de NANTES. Je suis très attaché à la notion de service public. En ce qui concerne le ferroviaire, la notion de service public doit permettre l'aménagement du territoire sans laisser des zones mal, peu ou pas desservies avec la péréquation tarifaire (ce que permet le prix au barème kilomètrique identique dans tout le pays contre le "prix de marché", qu'on trouve sur le TGV, le CORAIL TEOZ et depuis peu sur les trains de nuit, où là, le prix est calculé selon la demande, la fréquentation et la concurrence. Le "prix de marché" n'est donc pas égalitaire, pas de "service public" car, sur une ligne peu fréquentée, il faudrait payer plus pour rentabiliser.).

Dans QUAI 37, un article m'a fait "mal au service public". Le titre : CORAIL : UN DEFICIT TROP LOURD POUR 1 TRAIN SUR 7. Morceaux choisis (qui résument l'article) :

"Au printemps dernier, le Président de la SNCF a adressé un courrier aux Présidents de plusieurs conseils régionaux pour évoquer avec eux l'avenir d'un certain nombres de lignes CORAIL lourdement déficitaires." (Cela sent déjà le sapin !)

"L'offre CORAIL (un peu plus de 600 trains chaque jour pour quelques 70 lignes) est en concurrence avec la voiture, l'aérien et, (comble de l'ironie), le TGV" (Rappelez-vous de la différence entre le barème kilométrique utilisé pour CORAIL et le "prix de marché" pour TGV ! Et, vous comprendrez la logique mercantile et non "de service public" de cet article.).

"Aujourd'hui, sur ce marché des transports, l'activité Grandes Lignes (GL) ne peut se permettre d'attendre qu'il ne reste qu'un seul voyageur dans un train (qui offre en moyenne 400 places), avant de poser la question de sa suppression." Et, pourtant, c'est bien cela la notion de service public. Même s'il ne reste qu'un seul voyageur, il doit pouvoir utiliser ce train pour pouvoir se déplacer sans que la question de rentabilité vienne pointer le bout de son nez.

Dans l'article, pour convaincre le personnel de laisser tomber certaines lignes CORAIL, on insiste sur les arguments du style "et poutant, on a tout fait pour sauver ces lignes" : "même après avoir essayé de les moderniser en proposant systématiquement des voitures couchettes climatisées sur des trains de nuit."

L'article pose la question au personnel : "Quelle entreprise peut continuer à proposer un produit ou un service qui ne correspond plus aux besoins de ses clients et pour lesquels elle perd parfois jusqu'à 4 fois plus qu'elle ne gagne?" J'ai une réponse : une entreprise de service public. Moi, je pose d'autres questions : Pourquoi un service qui correspondait à des voyageurs ne leur correspond plus ? As-t-on mis les moyens nécessaires (confort, modernisation et maintenance du matériel,...) pour que les voyageurs ne se détournent pas vers la voiture, l'aérien ou le TGV ?

Au moment où la SNCF a lancé le CORAIL TEOZ, le 1er septembre, sur la ligne PARIS / CLERMONT FERRAND, c'était officiellement pour le renouveau de CORAIL et pour retrouver la clientèle perdue. Dans cet article, il est écrit "certaines (lignes CORAIL) sont très fréquentées et elles font l'objet d'investissements" en prenant l'exemple de TEOZ. Pour un renouveau et une reconquête, c'est un peu loupé de le faire sur une ligne très fréquentée.

On conclut sur la grande peur qui fera que tous les cheminots ne pourront pas s'opposer au déffrichage de CORAIL (comme pour ce qui se passe avec FRET SNCF, on garde les gros clients et on abandonne les petits. Quelle belle preuve de service public et de politique environnementale en laissant à la route les petits chargeurs abandonnés par le ferroviaire). "Une dizaine de lignes sont lourdement déficitaires et représentent à elles seules la moitié du déficit d'exploitation de l'ensemble de la marque (ndlr : CORAIL)." Mais ce n'est pas tout : "Et du coup, elles mettent en péril l'offre CORAIL toute entière."

On nous refait le coup du FRET (salauds de grévistes ! En 10 jours de grèves suivie à une moyenne de 20%, vous avez tué le FRET. Cela ne peut pas être les erreurs des politiques des Directions qui en sont responsables). Si les cheminots s'opposent à cette restructuration, c'est qu'ils veulent la mort de CORAIL.

Aux dirigeants de la région SNCF de NANTES, je dis bravo et je décerne le Prix Nobel de la Propagande.

 

vendredi 23 janvier 2004 :

En France, ce n'est pas une star sexy (aux USA, c'est Britney SPEARS) qui est le mot-clé le plus demandé sur ce moteur de recherche mais... la SNCF !

Sources : TELESTAR.FR

 

vendredi 23 janvier 2004 :

Grève SNCF: fortes perturbations sur fond de polémique sur le service minimum


La grève organisée mercredi à la SNCF par quatre syndicats (CGT, FO, Sud, FGAAC) a provoqué d'importantes perturbations sur l'ensemble du réseau ferré en France, et, sur fond de journée de galère pour les usagers, relancé la polémique sur le service minimum auquel les cheminots entendent s'opposer.
Entamée mardi soir à 20h, cette grève qui porte sur les salaires, l'emploi, et justement sur le service garanti que le gouvernement veut mettre en oeuvre dans le courant de l'année, devait prendre fin jeudi matin à 8h.
Selon la direction de la SNCF, le mouvement a été suivi par 26,5% des personnels, et le trafic devait redevenir progressivement normal jeudi dans la matinée, le temps d'effectuer les opérations de maintenance nécessaires à la remise en circulation des trains.
Confronté à ce mouvement, le ministre des Transports Gilles de Robien a défendu le service minimum, «un principe constitutionnel qui s'appelle la continuité du service public».
«C'est ce qui fait la beauté du service public que d'en assurer la continuité même en cas de grève. Ce respect du droit de grève et ce respect du service public peuvent être conciliés», a-t-il assuré en sortant du Conseil des ministres mercredi matin.
«Aujourd'hui, les usagers grognent parce qu'ils n'ont pas de service public, ou peu de service public, avec la grève», a-t-il souligné. «Les gens souhaitent qu'il y ait un certain niveau de service public malgré la grève, en respectant et le droit de grève et la continuité du service public».
Selon un sondage de l'institut CSA pour le journal «L'Humanité» de mercredi, 36% des Français affirment leur soutien ou leur sympathie pour ce mouvement de grève, tandis que 38% se déclarent opposés, et 24% indifférents.
«Si le gouvernement d'aventure veut passer en force et imposer par une loi la restriction du droit de grève à la SNCF, la CGT ne laissera pas faire» prévient pour sa part le secrétaire général de la fédération CGT des cheminots Didier Le Reste.
«Nous créerons les conditions d'un conflit important (...) qui dépassera les portes de la SNCF», a-t-il assuré sur France-Info, puisque, selon lui, la future loi vise «plus largement» à «dissuader les gens qui ont la capacité de faire grève de s'opposer aux mauvais coups de l'équipe Chirac-Raffarin».
Faute de trains, le mouvement de mercredi a provoqué une circulation dense sur les routes autour des grandes agglomérations avec, par exemple, 180km de bouchons autour de Paris dans la matinée, beaucoup d'usagers ayant préféré la voiture pour se rendre à leur travail.
De fait à Paris et en Ile-de-France, seuls 10% à 35% des trains, et des RER sur les tronçons dépendant de la Société nationale, ont été maintenus.
La situation s'est très légèrement améliorée mercredi aux heures de pointe en fin d'après-midi et dans la soirée sur la ligne E du RER avec la mise en circulation de trois rames sur dix au lieu d'une sur dix dans la journée, ainsi que sur l'ensemble des dessertes banlieue de la gare Saint-Lazare avec un trafic passant de 25% dans la journée à 35% le soir, selon la SNCF.
Au plan national, la circulation de 50% à 65% des TGV a été assurée en moyenne mercredi dans la journée, et celle d'un train Corail sur deux. Les liaisons internationales ont également été touchées par la grève, mais dans une moindre mesure, avec 80% des trains sur le réseau Eurostar et plus de 90% sur Thalys.
Sur le réseau des Trains express régionaux (TER), le trafic a été très perturbé toute la journée, avec une situation toutefois variable selon les régions. Le pire a été observé à Toulouse dans la matinée avec seulement 3% des TER maintenus.
Les quatre organisations syndicales protestent contre la faiblesse de l'augmentation salariale de 1% accordée aux cheminots pour 2004 -après aucune revalorisation en 2003- et contre les restrictions budgétaires et les 3.505 suppressions d'emplois prévues cette année dont plus de 2.000 pour le fret.
Les syndicats voulaient également adresser un premier avertissement au gouvernement sur la mise en place du service minimum dans les transports en cas de conflit social.

 

vendredi 23 janvier 2004 :

Rencontre des syndicats de cheminots jeudi dans la perspective d'une grève le 21 janvier


Les syndicats de cheminots se rencontreront jeudi prochain afin de discuter d'une éventuelle grève le 21 janvier pour protester contre le plan de réorganisation du fret, l'absence d'augmentation salariale en 2003 ou encore les débats lancés par certains députés sur le service minimum, a-t-on appris ce lundi auprès de la CGT.
La réunion aura lieu jeudi à partir de 15h. «Nous discuterons de notre proposition d'une action de haut niveau pour le 21 janvier afin de peser sur les choix de la direction et du gouvernement», a déclaré lundi à l'Associated Press le secrétaire général de la fédération CGT des cheminots Didier Le Reste.
Un comité central d'entreprise (CCE) de la SNCF doit avoir lieu le 26 janvier et sera suivi d'une réunion du conseil d'administration le 28.
Le 22 décembre dernier, alors que l'ensemble des organisations syndicales réclamaient depuis plusieurs mois des négociations sur les salaires, la direction de la SNCF a annoncé qu'il n'y aura pas de revalorisation pour l'année 2003, mais que des négociations se poursuivraient en janvier pour l'année 2004.
»Les résultats de l'entreprise seront nettement en deçà du déficit courant de 144 millions d'euros initialement prévus au budget 2003, ce qui ne permet pas d'envisager une augmentation salariale en 2003», a expliqué la direction pour justifier sa décision.
Cette annonce intervenait alors que les syndicats craignent la suppression de plusieurs milliers d'emplois dans le cadre du plan de réorganisation et d'économie du fret, dont le volet social n'a toujours pas été présenté par la direction.
Le 24 septembre dernier, le conseil d'administration de la SNCF avait déjà entériné le plan d'économie «Starter» -qui concernait la société nationale dans son ensemble- prévoyant une réduction de quelque 2.000 postes supplémentaires en 2003, un chiffre qui s'ajoutait à 1.273 autres départs non remplacés déjà décidés dans le budget 2003 voté en janvier.
Et début décembre, les débats lancés par certains députés de la majorité, pressant le gouvernement de légiférer sur le service minimum en cas de grève, sont venus s'ajouter à la liste des griefs mis en avant par les syndicats



vendredi 23 janvier 2004 :

COMMENT FAIRE RETOMBER LA PRESSION

Le problème : un retard de train.

La solution : C'est le manque de contrôle sur une situation qui crée le stress. Respirez 5 fois fortement, puis renseignez-vous sur les causes du retard. Obtenir des infos sur ce qui se passe vous redonnera un peu de self-control. Pour vous calmer tout à fait, pensez à prévenir votre bureau.

Sources : MEN'S HEALTH

vendredi 23 janvier 2004 :

L'évocation de la SNCF et de ses TGV allume des petites étoiles dans les yeux de Hans Bosshard: «Un coup de génie, le plus grand succès commercial dans l'Europe de l'après-guerre.» Succès obtenu au détriment d'un réseau régional sacrifié? Hans Bosshard bondit: «Ce n'est pas vrai. La France après la guerre a dû faire face à la destruction massive de son infrastructure. Avec des moyens restreints, elle a d'abord reconstruit des ponts pendant des années. Elle a fait ce qu'elle a pu. Et les lignes régionales ont dû attendre. Mais elles se sont améliorées.» Il doit le savoir, lui qui, sans voiture, est allé amoureusement photographier les dernières locomotives à vapeur de France pour son livre sur le sujet paru en 1976.
© Le Temps.

Hans BOSSHARD est un journaliste suisse, très critique à l'égard des CFF (Chemins de fer suisses).

Hans Bosshard est une institution à lui tout seul, un spécialiste comme seule la «Neue Zürcher Zeitung» pouvait en produire. Cet expert de l'univers ferroviaire a mené de nombreux combats contre des CFF trop enclins à l'autosatisfaction. Ses articles ne sont pas restés sans influence. Mais «bd» est rattrapé par l'horaire: il prend sa retraite

«C'est un peu grâce à moi qu'il y a des voitures à deux niveaux pour le S-Bahn zurichois. Certains craignaient que cela ne prenne trop de temps aux passagers de monter et descendre. J'ai écrit plusieurs articles sur les trains de banlieue à deux étages qui circulaient déjà à Paris. Une délégation de la direction est allée voir à la gare de l'Est et a constaté qu'il ne fallait pas plus de 64 secondes pour qu'une voiture bondée se vide. Ou en 1975, lorsque les CFF ont mis en service leurs nouvelles rames intervilles orange en les présentant comme le sommet du confort. Ce n'était simplement pas vrai. Je l'ai écrit et ai passé pour un traître. Mais après la 72e rame, la production a été interrompue. Je ne me fais pas un plaisir de critiquer, mais pour proposer quelque chose de neuf, il faut dire ce qui ne va pas.»

vendredi 23 janvier 2004 :

Lu sur un forum :Sauvons la SNCF

aux grands mots les grands remèdes

la SNCF est en danger : service minimum en prévision , atteinte au droit de grève, postes non remplacés...sans parler des 10 milliards que notre "cher" Etat met -pris sur le budget donc des impots- dans les caisses abyssales de notre "chère" SNCF (en raison de leur régime très particulier et avantageux de retraite, de protection sociale et des grèves à répète...)

Or, quand une entreprise mal gérée est en danger, on voit parfois les salariés qui la reprennent (Darty Lip ...) souvent au grand dam de la CGT d'ailleurs.

Pourquoi les 175.000 agents de la SNCF ne reprendraient-ils pas leur entreprise pour s'accorder -entre autres- l'augmentation légitime qu'ils méritent ? ça serait beaucoup mieux que de la privatiser (cf la GB)

10 milliards de passif pour 175 000 agents ça ne fait que 57 142 € chacun ( bon d'accord c'est annuel, mais il ne faudrait pas d'emblée les démotiver)

Pourquoi les jours de grève, ne feraient ils alors pas la manche dans les bouchons pour les aider au financement de la reprise de leur d'entreprise ? ils recevraient un bon accueil de la population prise en otage (ce serait la rançon du succès)

Camarades gauchistes et anars de ce forum qui compatissez et soutenez les grèves légitimes des agents de la SNCF, de la Poste et des services publics en général : envoyez vous aussi vos dons pour une re-nationalisation et appropriation des services publics par les fonctionnaires eux-mêmes .

Devenus à votre tour actionnaire de vos propres entreprises publiques, vous toucherez ainsi les fruits et dividendes de votre audace et confiance dans un nouveau système économique, où vous seriez le noyau dur des actionnaires .

Devenus tous patrons, pourquoi les 175.000 agents-patrons ne cotiseraient-ils pas au MEDEF (tant pis pour la cgt) et pourraient ainsi se pavaner en limousine allemande aux assemblées générales et autres séminaires ?

vendredi 23 janvier 2004 : le 06/01/2004

Une centaine d'agents contractuels de la SNCF, originaire du Maroc et du Maghreb, ont occupé hier lundi le hall d'accueil du siège parisien de la société ferroviaire à l'appel de Sud-Rail et FO-cheminots pour dénoncer les conditions précaires de leur statut, a annoncé l'AFP. «Ce sont des personnes que la SNCF est venue chercher particulièrement au Maroc et dans le Maghreb dans les années 70 pour effectuer des travaux sur les voies, qui n'ont jamais eu le statut de cheminots et qui aujourd'hui partent à la retraite avec des pensions mensuelles de 300 euros», a expliqué Dominique Malvaud (Sud-Rail).

Selon le syndicat, leur nombre représente entre 1.000 et 1.100 personnes encore en activité à la SNCF et la direction «refuse depuis deux ans d'ouvrir la moindre négociation à leur sujet».

Source : L'Economiste

vendredi 23 janvier 2004 :

Une femme tuée en descendant en marche du train Paris-Strasbourg
10 janvier 21:32:58

STRASBOURG - Une jeune femme s'est tuée samedi en gare de Toul (Meurthe-et-Moselle), en glissant sous le train Paris-Strasbourg dont elle venait de descendre en marche, annonce la SNCF dans un communiqué.

L'accident s'est produit vers 19H12 à bord du train grandes lignes numéro 1807, parti de Paris à 16H17.

Selon la SNCF, la jeune femme, qui avait probablement raté l'arrêt en gare, "s'est précipitée pour descendre alors que le train repartait".

Les portes n'étant pas verrouillées automatiquement pendant les premières secondes suivant le départ, elle a pu sauter sur le quai mais, déséquilibrée, a glissé sous les roues du train.

Elle est décédée sur place.

Le train ayant été retenu en gare de Toul pour les besoins de l'enquête, les passagers ont été transférés sur le suivant dont l'arrivée à Strasbourg était prévue à 21H02 mais qui a, du coup, pris lui-même une heure de retard.

Ni la SNCF, ni police, encore sur place, n'étaient en mesure samedi soir de fournir d'éléments sur l'identité de la victime.

vendredi 23 janvier 2004 :

La SNCF et ACCOR, groupe hôtelier international, ont signé en décembre un protocole d'accord pour la création d'une filiale commune, ORFEA, qui sera chargée de l'accueil et de l'hébergement des quelques 26 000 roulants (agents de conduite et agents du service commercial Train) en déplacement. ORFEA sera chargée de mettre au niveau de confort "2 étoiles" 5 500 chambres, réparties dans 264 foyers. Au cours des 10 prochaines années, 120 millions d'euros devraient être investis soit dans la rénovation, soit dans la construction de foyers neufs.

Sources : LES INFOS (journal interne de la SNCF)

 

vendredi 23 janvier 2004 :

La SNCF veut fidéliser ses clients


RÉCOMPENSER ses meilleurs clients en leur offrant des points cadeaux pour chaque achat d'un billet de train. Voilà le nouveau programme que la SNCF est en train de mettre en place. Mais plutôt que de lancer sa propre carte de fidélité, à l'image de Fréquence plus d'Air France, l'entreprise ferroviaire a signé fin novembre un accord de partenariat pour adhérer à un programme à la fois populaire et multi enseigne déjà existant : S'Miles.
Lancé en mars 2002 à l'initiative des Galeries Lafayette et des magasins Casino, les S'Miles sont une monnaie commune à 46 enseignes partenaires (Nouvelles Galeries, BHV, Monoprix, Géant, Shell, Fly, Atlas, Cofinoga, Pier Import, Go Sport, Courir, Phox, Bistro romain, Avis...).
« Les voyageurs cumuleront des points dès qu'ils achèteront un billet »
Pour les clients, le principe est simple. Ils accumulent des points S'Miles lors de tout achat effectué avec les cartes de fidélité ou les cartes de paiement-crédit délivrées par l'une des 46 enseignes adhérentes. Ils ont ensuite la liberté d'échanger leurs S'Miles contre des cadeaux, des services ou des loisirs. « A la SNCF, ce sont les voyageurs titulaires d'une des cartes commerciales Enfant plus, 12-25, Escapades ou Senior qui pourront bénéficier de cet avantage », explique Mireille Faugères, directrice du département Voyages France Europe à la SNCF. « En complément des avantages tarifaires et des services spécifiques associés à leur carte, ces voyageurs cumuleront des points dès qu'ils achèteront un billet. Lorsqu'ils seront à la tête d'un petit pécule, ils pourront alors les échanger contre des cadeaux dans les secteurs de l'alimentation, de l'habillement, de la maison et des loisirs. » Attention, les clients fréquents de la SNCF qui sont déjà affiliés au programme Grand Voyageur ne sont pas concernés. Ce n'est qu'à partir du deuxième semestre 2004 que les clients de la SNCF pourront demander au guichet leur nouvelle carte. Car l'entreprise a encore quelques détails à régler. « Il va nous falloir jumeler le programme de fidélité Maximiles qui existe sur notre site Internet www.voyages-sncf.com et le futur programme S'Miles », poursuit Mireille Faugères. En devenant partenaire, la SNCF doit aussi proposer sa propre liste de cadeaux : réduction sur l'achat d'une carte commerciale, billets gratuits, surclassement en première. Là encore, tout n'est pas tranché. Mais grâce à S'Miles, la SNCF espère fidéliser 2 millions de ses clients

vendredi 23 janvier 2004 :

La libéralisation des chemins de fer est sur les rails sous l'impulsion de BRUXELLES. Mais brandissant l'exemple britannique, les opposants à la privatisation totale du secteur ferroviaire ont de solides arguments. En FRANCE, par exemple, il est peu probable que les compagnies d'avant 1938 (création de la SNCF par la fusion des diverses compagnies privées) revoient le jour ! Des extraits de débats parlementaires dans différents pays à l'appui, cette édition de PAROLES D'EUROPE donne la parole à des représentants du rail, à des spécialistes des transports et à des élus européens.

PUBLIC SENAT, lundi 5, 18 H 30

 

vendredi 23 janvier 2004 :

 

L'ITALIE a adopté le principe de "service minimum" en cas de grèves. En particulier dans les transports publics. Elle a donc été donnée en exemple par les partisans de l'adoption en FRANCE d'une législation semblable.

Hélas, les transports publics italiens traversent aujourd'hui une période de chaos. Pourquoi ? Parce que, dans pratiquement toutes les villes de la péninsule, les personnels se sont mis en grève sans tenir aucun compte de la législation. D'où une anarchie aggravée !

vendredi 23 janvier 2004 :

SNCF Vers de nouveaux sacrifices


Lors de la présentation de ses voeux mardi soir, le président de la SNCF a fait part du fort déficit budgétaire de la société nationale, qui enregistre une perte courante de l'ordre de 250 millions d'euros, soit 106 millions de plus que celle prévue. Louis Gallois ne s'est pas gêné pour mettre ce mauvais résultat sur le dos des grèves de mai et juin, même si les effets des protestations ont été, selon lui, limités par le plan d'économie " Starter ", qui prévoie une réduction sensible des embauches. Le président de la SNCF a également prévenu que l'objectif de 2004 serait de redresser l'activité fret, en difficulté depuis plusieurs années. " L'objectif est de reconstruire des bases solides pour la croissance du transport de marchandises ", a-t-il averti. " Cela nécessitera des efforts rudes, le budget 2004 en portera la trace, mais il n'y a pas d'alternative. " Prévu sur trois ans, le plan de redressement du fret s'inscrit dans la logique européenne de privatisation de ce secteur d'activité ferroviaire. Les syndicats, qui considèrent que d'autres solutions sont possibles, ont confirmé hier un mouvement de grève pour le 21 janvier.

vendredi 23 janvier 2004 :

TRANSPORTS Avant la grève prévue le 21 janvier, direction et syndicats vont se rencontrer
Rémunérations, service public : la SNCF veut déminer le terrain

Les entreprises publiques cherchent à calmer le jeu face à une grogne sociale qui monte. A La Poste, Jean-Paul Bailly reçoit les syndicats le 20 janvier, une semaine avant la journée d'action proposée par CGT et SUD. A la SNCF, alors que trois organisations (SUD, FO, Fgaac) ont décidé de se joindre au mouvement de grève prévu le 21 janvier à l'appel de la CGT-cheminots, la direction a invité à plusieurs réunions importantes cette semaine.


C'est ainsi que les syndicats de cheminots sont conviés demain à une table ronde sur les salaires et, le lendemain, à une réunion sur la charte de service public. Des réunions bilatérales sont également prévues dans la foulée sur le fret, tandis qu'un comité central d'entreprise crucial sur le budget 2004 est prévu le 26 janvier.


La grogne syndicale, déjà exacerbée par le projet de réforme de l'activité fret et les débats sur le service minimum, est en effet montée d'un cran en fin d'année. La direction avait alors annoncé aux syndicats qu'elle n'était pas en mesure de revaloriser les salaires pour 2003. Ces derniers ont immédiatement dénoncé «une année blanche» sans précédent «depuis 1994».


La réunion de demain sera donc capitale. La CGT-cheminots demande une hausse immédiate de 6% ainsi qu'un calendrier pour rattraper la perte de pouvoir d'achat accumulée depuis 1982 et estimé à 22% net. Au minimum, elle veut le rattrapage de l'inflation 2003 (1,6% en novembre) ainsi que la hausse prévisionnelle des prix 2004 (1,5%). Mais le syndicat se dit «sans illusion» dans le contexte économique actuel. D'ailleurs, si Louis Gallois a indiqué que la SNCF abordait cette année avec «un esprit d'offensive, de conquête et de création», il n'a pas caché les difficultés. Le geste salarial pourrait se limiter à 0,5%, comme ce fut le cas pour les fonctionnaires au 1er janvier. «La SNCF joue le développement du fret ferroviaire, a réaffirmé son président. Cela nécessitera des efforts rudes, le budget en portera la marque.»


Cette rigueur intervient alors que la SNCF est attendue sur le thème de ses obligations de service public. Ainsi la CFTC, qui ne s'est pas encore ralliée au mouvement du 21, statuera-t-elle dans les prochains jours, mais «ne pense pas faire l'économie d'un tel mouvement vu les conditions sociales et la récente déclaration du président Chirac sur l'instauration d'un service garanti à la SNCF».


Alors que le gouvernement va soumettre à la concertation d'ici à la fin du mois un projet de loi incitant les entreprises à signer avec leurs organisations syndicales des accords sur la prévention des conflits, la SNCF doit en effet élargir son protocole d'accord sur «l'amélioration du dialogue social et la prévention des conflits». En vigueur depuis octobre, ce texte a été signé par seulement trois syndicats (CFE-CGC, le SNCS et l'Unsa), qui ne représentent que 15% des salariés. Louis Gallois, qui se dit «ouvert» à toutes les discussions, considère qu'«une solution interne sera toujours préférable à la loi» et que, «même si les signataires restent, à ce jour, minoritaires», ce protocole constitue «une première base». Encore faut-il franchir demain l'obstacle «salaires»...


vendredi 23 janvier 2004 :

SNCF: la direction accorde 1% d'augmentation en 2004, selon FO



La direction de la SNCF accordera une revalorisation salariale de 1% aux cheminots en 2004, a-t-on appris mardi auprès du syndicat Force ouvrière. «Nous avons obtenu 0,5% en janvier et 0,5% au 1er octobre prochain», a déclaré à l'Associated Press le porte-parole de FO Philippe Harnay à l'issue de trois heures de discussions entre les syndicats et la direction à Paris.
»C'est tout simplement scandaleux. Après les soldes pour les marchandises, c'est maintenant les soldes pour les salaires. On s'attendait à ce que la direction accorde au moins quelque chose d'équivalent à l'indice des prix», a-t-il ajouté.
M. Harnay a affirmé que son organisation syndicale, ainsi que la CGT et Sud-Rail avaient d'ores et déjà décidé de confirmer le mot d'ordre de grève nationale pour le 21 janvier prochain.
L'ensemble des fédérations de cheminots doivent se réunir ce mardi à partir de 15h pour discuter de ce mot d'ordre.


vendredi 23 janvier 2004 :

Dimanche 4 janvier 2004,

Le Foyer SNCF de CHARTRES-MAINVILLIERS a été vandalisé : lits retournés, téléphones et fenêtres cassés. Il y a peu ce foyer s'est vu doté d'un escalier de secours extérieur.

Les cheminots roulants, Agents de Conduite et ASCT (Agents du Service Commercial Train, Contrôleurs) en RHR (Repos Hors Résidence ou "découché"), devront passer leur nuits, entre 2 trains, à l'hôtel en attendant la remise en état du foyer.

vendredi 23 janvier 2004 :

De la fumée aux abords de la voie, des jeunes qui font signe au conducteur d'un train de fret SNCF circulant entre MARSEILLE et MIRAMAS de s'arrêter... C'était le 12 janvier à 15 H 35, dans le quartier Saint-Louis de MARSEILLE, à la sortie des voies menant du port autonome à la ligne classique. Sitôt le train stoppé, certains montent sur les conteneurs, tentent de les fracturer, en "entrouvent" 3. La SUGE et les pompiers sont arrivés en 10 minutes. Et les "pilleurs" éventuels se sont enfuis bredouilles.

Sources : LA VIE DU RAIL

 

vendredi 23 janvier 2004 :

ECO - voyages-sncf.com prévoit une nouvelle hausse de ses résultats en 2004

Le site internet de réservation et de voyages de la SNCF, voyages-sncf.com, s'attend à une nouvelle progression de ses résultats en 2004, après avoir fortement accru son volume d'affaires et sa rentabilité en 2003, a-t-il annoncé jeudi.

Le site a accru de 72% son volume d'affaires en 2003, à 467 millions d'euros, et a multiplié par trois son résultat net consolidé qui est passé de 1,3 M EUR en 2002 à 4,2 M EUR l'an dernier, a-t-il indiqué dans un communiqué.

Pour 2004, il anticipe une croissance de 54% de son volume d'affaires, à 720 M EUR, et un doublement de son résultat net consolidé.

Voyages-sncf.com, qui a comptabilisé plus de 7 millions de transactions en ligne l'an dernier (+66%), a accueilli 1,6 million de nouveaux clients et renforcé sa position de leader du commerce en ligne français, a-t-il souligné.

Ces performances résultent principalement de la croissance de 54% de l'activité de distribution ferroviaire, à 380 M EUR en 2003, soutenue par le succès des offres Prem's (billets de train à prix réduits) et Dernière Minute de la SNCF.

Avec 9 millions de billets, la vente de billets de trains sur internet a représenté 7,5% du volume d'affaires de SNCF Grandes Lignes, contre 5,7% en 2002. Sur 800.000 billets Prem's ou Dernière Minute achetés sur voyages-sncf.com, 510.000 ont été émis en billet imprimé.

Le volume d'affaires sur les ventes de billets d'avion, hôtels, séjours et location de voitures a pour sa part été multiplié par trois à 87 M EUR, ce qui représente 19% du volume d'affaires du site. En 2004, le site prévoit de multiplier par deux le volume d'affaires de cette activité qui représenterait alors 25% du total.

La mise en ligne depuis début janvier d'un nouveau système de réservation ferroviaire, ainsi que l'augmentation de 120% des dépenses marketing et technologiques prévues en 2004, doivent contribuer à la progression du site, selon ses prévisions.

Le site a été visité chaque mois par trois millions d'internautes, une hausse de 50% sur 2002.


24 décembre 2003 : Avant toutes choses : JOYEUX NOEL et BONNE ANNEE 2004 ;)

 

24 décembre 2003 : Ne loupez pas le Hors série de la Vie du Rail qui relate l'histoire du TGV au travers de superbes anecdotes qui sont vraiment terribles ; le numéro est actuellement en vente

 

24 décembre 2003 : je vous rappelle que si vous voyagez durant ces fetes accompagnés de chocolats ou autres gourmandises, il n'est pas interdit de nous en proposer au pasage :) (qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour croquer un chocolat !!)

 

24 décembre 2003 : depuis le nouveau service, la réservation est obligatoire sur TOUS les trains de nuit ! Attention donc à ne pas oublier de réserver ;)

 

24 décembre 2003 : depuis le 14 décembre 2003, nous avons changé de service ; et la grosse nouveauté de cette année c'est qu'il s'agit d'un service UNIQUE, donc horaires valables jusqu'en décembre 2004 !!! (sous petites modifications en juin ...)

 

24 décembre 2003 : j'espère que vous avez déjà réservé vos places à bord des trains car c'est une période "hyper" chargée !!

 

24 décembre 2003 : nous souhaitons la bienvenue aux "auxiliaires" qui rejoignent l'ECT de Bordeaux durant ces périodes de fetes !! Bienvenue à Bertrand, Jean-Aurélien, Aurélie, Elodie, Yann, Ulrich, Laure et TOUS les autres ...



08 novembre 2003 : vous pourrez bientot choisir les téléchargements "surprises" parmi plusieurs !! Trés trés vite !!

 

08 novembre 2003: c'est le grand jour de la nouvelle version du site !! J'espère que vous l'aimez, et n'oubliez pas que toutes vos remarques sont les bienvenues !!

 

08 novemvre 2003 : il est déjà temps de penser aux réservations des trains de fin d'année !! N'oubliez pas aux tarifs "Prem's" disponibles sur le site officiel de la SNCF ; ils peuvent vous apporter jusqu'à 60 % de réduction !!!

 

08 novembre 2003 : c'est le mois des cadeaux !! Pourquoi ? Parce-que si vous achetez une carte commerciale entre le 03 et le 30 novembre vous la payerez 10 € de moins !! Valable pour les cartes suivantes : Carte escapade, Carte 12/25, Carte Senior, Carte Enfant +.Alors, vous attendez quoi ???!!!

 

08 novembre 2003 : ça y est !! Depuis le 01 novembre 2003, sur TOUS les TER si vous voyagez sans titre de transport et que vous ne venez pas le signaler au Cntroleur, il vous en coutera 35 € dans le train et 57 € sur le PV !! Le mieux c'est d'avoir son titre de transport non ??

 

08 novembre 2003 : ça tourne pas trop mal pour les Eurostars depuis la mise en service de la ligne à grande vitesse britannique !! Vous l'avez pris ??

 

08 novembre 2003 : courant novembre 2003, sur l'axe Paris/Bordeaux/Pau (je sais, je sais, encore le réseau Atlantique :)), les voyageurs équipés d'ordinateurs (ou assistant élestronique personnel) avec liaison WIFI pourront se connecter à l'internet haut débit.Le voyage va paraitre bien court ...

 

08 novembre 2003 : en décembre 2003 , on passera au servive UNIQUE !! Plus de service d'hiver ou d'été , il n'y en aura plus qu'un ! Avec toutefois quelques aménagements horaires pour le plein été ....

 

08 novembre 2003 : vous etes scolarisé et vous attendez vous ASR (Abonnement Scolaire Règlementé).En attendant deux solutions s'offrent à vous pour voyager : soit vous prenez des billets que vous faites perconnaliser par le Controleur, soit vous avancez un Abonnement EEA (Elève Etudiant Apprenti) que l'on vous remboursera intégralement lorsque vous obtiendrez votre ASR.Si vous prenez un PV dans le train il vous sera demandé 10 € par PV pour annulation !! A bon entendeur ....

 

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